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Tandis que la littérature de fiction a pratiquement disparu de mes lectures en 2010, je n'ai pas cessé de lire. Les livres apportent une richesse incomparable et il est parfois bon de laisser s'évanouir le rêve, l'imagination, l'irréel et la création des auteurs, pour s'aventurer sur le terrain du concret, du réel, du vécu. Je n'évoque pas là les autobiographies, histoire de France ou de Navarre, mais je pense plutôt à ces livres classés habituellement dans les rayons nommés "Développement personnel" ou parfois "Sciences humaines" dans une acception plus large.


La curiosité, et certainement l'envie d'en savoir plus sur certains sujets, m'ont amené à enrichir ma PAL de plusieurs livres dont les noms auront eu de quoi m'effrayer quelques mois auparavant (mais pourquoi donc irai-je donc lire ceci ?). Sur les conseils d'un ami, et un peu sur le ton de la plaisanterie - quoique la discussion fut à l'origine très sérieuse, au terme d'un bilan sur les liens d'amitié, ceux qui disparaissent, ceux qui perdurent, et les raisons de ces cheminements d'une existence sociale -, j'ai appris l'existence de l'ouvrage de Dale Carnegie « Comment se faire des amis »

 

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Bigre, existe-t-il une méthode pour se faire des amis, des relations et les conserver ? C'est un peu l'objet de cet ouvrage, écrit au tout début du XXème siècle par l'auteur sus-nommé et partiellement remis à jour par le cabinet de consultants qu'il a créé et qui semble toujours exister. Je n'ai d'ailleurs pas vraiment fait de recherche à ce sujet, car une fois n'est pas coutume, l'auteur de l'ouvrage m'importe peu.


Que contient cet ouvrage ? Des exemples, de nombreux cas, souvent simples, souvent évidents (c'est le cas de ce type de littérature), bien concrets, qui illustrent les propos tout aussi évidents de l'auteur. En résumant grossièrement, pour se faire des amis, il faut être ouvert, savoir écouter, s'intéresser sincèrement à l'autre ; pour les conserver, il faut les contacter aussi souvent que possible, et être honnêtes avec eux. Voilà qui est très très réducteur, même si cela peut être la réaction du lecteur à la première lecture. En effet, ce livre se lit une première fois d'une seule traite, mais tout son intérêt réside dans la reprise de lecture. En prenant en chapitre, en relisant simplement les exemples, les contre-exemples, le lecteur s'aperçoit que tout ce qui lui paraît évident, il ne le met pas en pratique dans son quotidien. Et c'est là tout l'intérêt de l'ouvrage. Il permet de donner un sens de l'alerte à son lecteur, dans une situation réelle : « ah, j'aurais dû le rappeler », « mince, il aurait fallu que je participe à cette conversation », « pourquoi ai-je menti ? j'aurai dû simplement lui dire que je n'avais pas envie aujourd'hui, après tout, c'est mon amie, elle comprendra. » Autant de situations qui donne une sorte de sens à ce livre.


Je pense toutefois que les romans de ficton peuvent tout à fait remplir ce type de fonction (je pense à « Siddharta » par exemple), mais un livre comme celui de Carnegie possède la structure qui permet de s'y plonger rapidement entre deux autres lectures ou deux autres activités du quotidien.
Pour le reste, il faut oublier le style de la traduction (parfois inquiétant...), certains exemples archaïques. Le fond y est. Cela ne conviendra très certainement pas à tout le monde et aussi, je ne vous le conseille pas plus que cela. Mais c'est un ouvrage qui satisfera les curieux.

Tag(s) : #Essais
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