Editeur : PUF
Publication : Novembre 1998
Pages : 370
La définition de l'éthique
Dans un style propre aux philosophes analytiques britanniques, G. E. Moore détaille dans la première partie de Principia Ethica, ce qu'est l'Ethique, en expliquant la définition de ce qui est "bien". Il cherche à se démarquer des philosophies "historiques" (Platon ou Kant en particulier) en exprimant les limites des définitions de ses prédécesseurs.
Avant d'aller plus loin, vous vous demandez certainement comment on peut vouloir lire un livre dont le titre à lui seul laisse présager le pédantisme et l'inaccessibilité légendaire de certains ouvrages de philosophie. Esprits rationnels : ne passez pas votre chemin ! En dépit des apparences, Principia Ethica est un clin d'oeil au Principia Mathematica de ses collègues Bertrand Russell et Alfred Whitehead (ouvrage excellent par ailleurs et détaillant la logique mathématique avec une clarté implacable). Principia Ethica est rédigé par un philosophie dont la clarté et la concision sont un exemple admirable pour le lecteur à la recherche de quelques éclaircissements sur un sujet qui le touche particulièrement : savoir ce qu'est le Bien, ce qu'est la morale, ce qu'est l'éthique - cette science qui s'occupe de la morale.
Soyons honnêtes : G. E. Moore n'est pas un philosophe majeur. Il n'en reste pas moins que sa définition du Bien, ou plutôt, l'indéfinition du Bien, est montré avec un évidence implacable : essayer de donner une définition à la couleur jaune. Il n'y a qu'à voir la définition de certains dictionnaires pour la couleur jaune : « Qui constitue la couleur la plus chaude et la plus lumineuse et rappelle notamment la couleur du citron, de l'or, des blés mûrs. » On ne peut pas vraiment appeler cela une définition claire et limpide.
Moore joue sur la comparaison entre la définition de la couleur jaune et la définition de ce qui est bien, afin de montrer que le Bien est notion indéfinissable. Mais, ce n'est pas une raison pour ne pas parvenir à définir l'Ethique.
Soyons honnêtes : G. E. Moore n'est pas un philosophe majeur. Il n'en reste pas moins que sa définition du Bien, ou plutôt, l'indéfinition du Bien, est montré avec un évidence implacable : essayer de donner une définition à la couleur jaune. Il n'y a qu'à voir la définition de certains dictionnaires pour la couleur jaune : « Qui constitue la couleur la plus chaude et la plus lumineuse et rappelle notamment la couleur du citron, de l'or, des blés mûrs. » On ne peut pas vraiment appeler cela une définition claire et limpide.
Moore joue sur la comparaison entre la définition de la couleur jaune et la définition de ce qui est bien, afin de montrer que le Bien est notion indéfinissable. Mais, ce n'est pas une raison pour ne pas parvenir à définir l'Ethique.
Finalement, un livre riche d'enseignements sur la définition philosophique de l'Ethique, mais une lecture difficile, où concentration et tenacité sont exigées ;)