Mon impression sur le livre
J'ai réellement aimé ce livre, peut-être parce que j'ai tiré une ficelle dès le début et que je me suis emmêlé dans la pelote - le billet s'en ressent -, mais je n'ai pas encore fini de tirer et je sais que je reviendrai encore sur ce petit livre, qui est dense, très dense. Si on me demande ce que je pense de Fuentes, je réponds tout de suite qu'il peut postuler au prix Nobel de Littérature sans trop de problèmes. Je ne connais pas ses autres oeuvres, mais ma curiosité sera très certainement satisfaite dans les prochaines années, car je compte bien en découvrir plus sur cet auteur. Encore une belle découverte pour moi, grâce au Blogoclub, grâce à Sylire et Lisa qui organisent tout cela, et grâce aux membres qui ont choisi et voté pour cet ouvrage. C'est mon troisième livre lu dans le cadre du club de lecture et à chaque fois, j'ai été ravi de me plonger dans les entrailles des ouvrages.
Cette fois-ci, le billet est plus long que d'habitude et n'a vraiment pas le format "blog", mais tant pis. J'ai repris ici toutes les citations que j'avais notées, j'ai essayé d'organiser (plus ou moins) mon esprit pour extirper une substance de ce livre (je ne pense pas avoir réussi à faire ce que je voulais, mais tant pis, il est tard et je dois rendre ma copie aujourd'hui même...). Il me reste néanmoins une dernière chose à découvrir à propos de ce livre. Pourquoi ce titre ? En quoi l'instinct d'Inez est fondamental... Fuentes écrit que cet instinct est intimement lié à La Damnation de Faust. Cet instinct, c'est ce qui pousse Inez à transformer ses émotions en chant, la passion d'une certaine manière. Pourtant, au terme de l'existence, on se rend compte qu'il est vain d'être passionné. C'est bien dommage :
« La profonde mélancolie avec laquelle Gabriel Atlan-Ferrara dirigeait l'opéra de Berlioz, si associé à l'instinct d'Inez, ressemblait à l'acte qui consiste à toucher un mur pour s'apercevoir qu'il n'existe pas. » (Chap. 8, p. 187)
« La profonde mélancolie avec laquelle Gabriel Atlan-Ferrara dirigeait l'opéra de Berlioz, si associé à l'instinct d'Inez, ressemblait à l'acte qui consiste à toucher un mur pour s'apercevoir qu'il n'existe pas. » (Chap. 8, p. 187)