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Découpage(s)

A la lecture de la présentation de Roger Caillois dans la présente édition de Gallimard (collection "L'imaginaire"), il m'apparaît inutile de commetter autrement les nouvelles qui composent l'Aleph de Jorge Luis Borges :

Les présents récits placent dans des symétries abstraites presque vertigineuses, des images à la fois antinomiques et interchangeables de la mort et de l'immortalité, de la barbarie et de la civilisation, du Tout et de la partie. Par là, ils illustrent la préoccupation essentielle d'un écrivain obsédé par les rapports du fini et de l'infini.

Tout est dit en quelques mots, et je ne vois pas ce qu'un bloggeur pourrait rajouter à ce qu'un critique (et écrivain), traducteur de quelques nouvelles de Borges, a si bien exprimé.

Je ne ferai donc pas une présentation du recueil, en général, mais de chaque nouvelle, en particulier. Cela me permettra d'étaler mes articles (et de les multiplier) ;)

Avant de clore ce billet, je tiens à préciser que ce livre est un monument de la littérature internationale, un recueil de nouvelles qui exhalent le talent, le génie, la virtuosité, la culture, la finesse, l'efficacité. A partir d'ingrédients qui peuvent en rebuter plus d'un, Borges arrive à mettre en place un univers où les opposés s'attirent : simple et complexe, ordre et chaos, fini et infini, mortalité et immortalité, ... Oups, j'essaie de faire mon Roger Caillois... Il avait pourtant tout dit, inutile d'en rajouter.

Borges, j'ai adoré !

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La mort
Tag(s) : #Littérature sud-américaine
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